La Cérémonie du chapeau de castor
Depuis 1861, la Cérémonie du chapeau de castor souligne l’arrivée du premier navire océanique de l’année au Port de Toronto. Cette année, cet honneur est revenu au capitaine Sumit Kumar, à bord du navire à moteur Federal Hudson, parti de Maceio en Brazil pour livrer au Port de Toronto sa cargaison de 22, 741 tonnes destinée à la raffinerie de Sucre Redpath. L’arrivée de ce navire marque l’ouverture printanière de la saison de navigation.
Traditionnellement, le capitaine du premier « salé » (c’est-à-dire du premier navire océanique) de l’année à entrer au Port de Toronto est « couronné » par le capitaine de port, qui le coiffe d’un haut-de-forme bicentenaire en soie et en peau de castor à l’occasion de la Cérémonie du chapeau de castor – une tradition vieille de 160 ans.
Les précautions nécessaires ont été prises afin de faire en sorte que cette cérémonie ancrée dans une longue tradition puisse avoir lieu en toute sécurité. Le capitaine Kumar a participé à la cérémonie depuis le pont de son navire, tandis que Michael Riehl, le gestionnaire des opérations du havre pour PortsToronto, restait sur le quai.
Des documents anciens indiquent que c’est Hugh Richardson, le premier capitaine du Port de Toronto, qui avait lancé cette idée. Son objectif était d’inciter ainsi les navires à livrer des matériaux de construction au port le plus tôt possible chaque année, de façon à ce que la saison de la construction puisse commencer dans cette ville en plein essor qu’était alors Toronto. Le couvre-chef lui-même est également mythique. À en croire la légende, le chapeau de castor était en effet pendant 24 heures une sorte de « clé de la ville » pour le capitaine qui le portait, à qui il permettait d’être chaleureusement accueilli et de se faire offrir des verres partout où il allait.
Le Port de Toronto, qui est l’un des plus grands ports intérieurs du Canada, joue un rôle important au sein du réseau de transport canadien et de l’économie torontoise en permettant la livraison, directement au cœur de la ville, de sel et de sucre, mais aussi de béton, de sable et d’autres matériaux indispensables pour répondre aux besoins de la prospère industrie de la construction de la ville.
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